Je suis né en banlieue parisienne en 1992, de parents bretons issus de l’immigration, première et deuxième génération. Je devais avoir six mois quand mes parents décident de rentrer en Bretagne. Malgré les galères d’un changement de vie, l’appel du pays était plus fort. 

Des années plus tard, c’est à mon tour de vibrer au même appel. Enfant breton comme beaucoup d’autres, j’ai grandi en Basse Bretagne, dans le pays de Vannes, sans apprendre le breton, sans entendre parler des résistances politiques bretonnes, sans que l’on me dise qu’il y avait ici bien plus qu’une région. 

Du pays, nous avions juste l’identité, comme une évidence. Un nom de famille aussi et des prénoms, que ma mère était allée déposer en mairie avec tous les documents qui prouvaient que, grâce à la lutte de la famille Goarnig, il était impossible de me refuser le nom d’ Alan. Un prénom qui est d’ailleurs un hommage au chanteur Alan Stivell. 

Au lycée je deviens indépendantiste, là aussi comme une évidence, sans trop comprendre ni pourquoi ni jusqu’où cette « route au but lointain » va m’amener. 

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Cancre à l’école et au collège, je deviens bon élève au lycée, puis j’intègre une prépa économie au lycée Kerichen de Brest avant de rejoindre en troisième année l’université de science politique de Rennes. Là-bas, je pousse un peu par hasard jusqu’au doctorat, où j’ai la chance d’étudier pendant plusieurs années les idées et idéologies du nationalisme breton au XXe siècle. 

Pour différentes raisons - intellectuelles, professionnelles et personnelles - je me reconvertis ensuite comme ouvrier du bâtiment, sans avoir soutenu ma thèse de doctorat. 

Au niveau politique, mon premier engagement dans l’Emsav se fait en tête de liste départementale du Morbihan pour « Bretagne en lutte » lors des élections régionales de 2015. Par la suite, je milite à Dispac’h, puis je participe, avec d’autres, à la fondation du parti indépendantiste Douar ha Frankiz - Pour une Bretagne Libre. 

Nationaliste et indépendantiste, je continue depuis à tout faire pour diffuser et défendre ces idées en Bretagne.

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Alan écrit par ailleurs dans le média indépendant NHU Bretagne