

Quittant l’Ecosse à la fin de son adolescence, le jeune David Hume est allé jusqu’à écrire son premier livre, le Traité de la nature humaine (1739), au Collège de La Flèche (situé à l’époque à l’entrée de la Bretagne et où avait étudié René Descartes au début du 17e siècle).
Ce livre sur Hume apprend au lecteur que si l’Ecossais a fait de la notion d’« esprit » le cœur de sa pensée, c’est aussi parce qu’il estimait que celle-ci se trouvait développée dans l’œuvre de Descartes, et qu’elle n’y était pas assez explicite. Ce qui permet de se défaire de la lecture française qui a trop longtemps fait de Descartes « un rationaliste » intéressé par la seule « pensée » ou le seul « raisonnement ».
Ce livre sur Hume permet aussi d’interroger l’identité de Descartes. Il fait notamment apparaître qu’il y a une filiation de pensée entre la tradition bretonne et la tradition écossaise, et donc entre Descartes et Hume.
Ce livre montre également combien les Anglais se sont appropriés avec le temps « l’esprit écossais » et qu’en un sens, il en a été de même en France avec « l’esprit breton », notamment au 19e siècle lorsqu’il s’est agit de définir avec Descartes « une pensée française ».
Chez le même éditeur :
- Descartes breton? Le point de vue breton
- Descartes breton? The Breton point of view
- Descartes et la Bretagne Le point de vue breton
- Berkeley, l'Irlandais Le point de vue breton
- Locke, le Gallois Le point de vue breton
Deux autres ouvrages concernant des écossais célèbres :
- LE DERNIER DES STUART Bonnie Prince Charlie de J.J.E Roy (Préface de Claudine Glot)
- WILLIAM WALLACE Le cri de la liberté de Béatrice Balti
Références spécifiques
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