

Ce livre est le fruit d'un long collectage auprès de la population rurale de Basse Bretagne, à l'époque brittophone à dans sa quasi-totalité.La plupart de ces légendes lui ont donc été contées en breton..
L’imaginaire collectif des Bretons se retrouve dans cette Légende de la Mort, où nul n’est effrayé par l'ombre de l'Ankou (représentation personnifiée de la mort) ou bien le peuple des Anaon (âmes défuntes)) et pour qui les kannerezed noz (lavandières de la nuit) ont gardé leur pouvoir enchanteur. Ces récits fantastiques et populaires sont un fidèle miroir de la sensibilité des Bretons qui, comme les Celtes d'Outre-Manche et même les Anglo-Saxons sont portés sur les légendes et phénomènes paranormaux: les intersignes, l'Ankou, moyen d'appeler la mort sur quelqu'un, les noyés, les villes englouties, les assassinés et les pendus, l'Anaon, les revenants, l'enfer, le paradis...
La préface de Léon Marillier, parue dans la 1ère édition qui est publiée ici, donne un éclairage particulièrement intéressant sur la relation des Bretons avec la Mort.. Il rapproche aussi les croyances, les usages et les rites qui se rapportent aux morts avec les usages funéraires d'un grand nombre de peuples et les conceptions qu'ils se forment de la nature de l'âme et de sa destinée après la mort.
Anatole Le Bras (1859-1926) est né à Saint-Servais (Côtes d'Armor). Il a écrit beaucoup d'ouvrages sur les traditions en Bretagne. Collecteur infatigable de contes, chansons et légendes populaires, il est considéré, avec Herasrt de la Villemarqué, comme un des piliers du renouveua de la culture traditionnelle et populaire en Bretagne.
Références spécifiques
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