

Encore adolescent, il prend son premier embarquement comme mousse à Brest. Son audace et son génie militaire le propulsent très vite capitaine. Corsaire, il s'attaquera d'abord aux navires français, puis après le mariage de la duchesse Anne, aux bateaux turcs, espagnols et surtout anglais. Dans ce roman historique fort documenté, on suit la vie trépidante du capitaine de La Cordelière, le navire qui lui fut confié par Anne de Bretagne.
C'est en affrontant l'escadre anglaise de son ennemi juré l'amiral Howard qu'il trouvera la mort le 10 août 1512 au large de la Pointe St Mathieu à bord de son vaisseau La Cordelière. Les soldats se battaient au corps à corps et Portzmoguer voyant arriver la défaite aurait préféré mourir plutôt que de se rendre. Il mit le feu à la sainte-Barbe (soute à munitions) faisant ainsi sauter son navire et celui des Anglais. Cette fin glorieuse eut un énorme retentissement en Bretagne.
Il est aussi appelé Primauguet par les historiens français.La marine militaire française honorera la mémoire de Primauguet en donnant son nom successivement à six navires dont le dernier fut mis en service en 1986.
On n' a jamais retrouvé l’épave de la Marie-Cordelière.
Gilbert Siou est l'auteur de plusieurs livres dont « Mon Brest des années cinquante » et « Une jeunesse brestoise après la guerre ». Ancien ingénieur à la Direction des Constructions Navales, il a navigué sur la frégate Primauguet et en a dirigé l'achèvement à Brest.
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